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Plus grande charge de travail sur la table de la cuisine

Nous travaillons plus longtemps et sommes plus productifs en télétravail. Ce qui ne nous empêche pas de vouloir retrouver le bureau à mi-temps. D’autant plus que la charge de travail est plus élevée à domicile.

Le prestataire de services RH Acerta et le site de recherche d’emploi StepStone ont interrogé 3 000 télétravailleurs belges concernant leur expérience durant la pandémie. La moitié des participants ont déclaré travailler davantage à la maison qu’au bureau avant la crise sanitaire. 50 % d’entre eux se disent également plus productifs. 32 % des personnes interrogées se considèrent tout aussi productives. Seuls 7 % des participants travaillent moins à domicile.

Et pourtant, 47 % des répondants souhaitent retourner à mi-temps au bureau. Ce chiffre est peut-être lié au fait qu’une majorité (64 %) d’entre eux estiment être confrontés à une plus grande charge de travail lorsqu’ils travaillent à domicile. Une assistance psychologique, des balades entre collègues et des pauses café en ligne sont quelques pistes pour veiller au bien-être des travailleurs.

La reconnaissance dope la productivité

Une étude menée par l’Université de Maastricht et l’Erasmus Universiteit à Rotterdam montre un lien entre reconnaissance des travailleurs et productivité.

Selon les chercheurs néerlandais, la productivité peut grimper de 5 à 7 % lorsque les travailleurs sont suffisamment reconnus pour leurs performances au travail. De plus, compliments et marques de reconnaissance ont un effet positif sur l’ensemble des travailleurs, pas seulement sur les personnes complimentées. Marques d’estime et encouragements se révèlent en effet motivants et témoignent de l’engagement des managers, davantage à l’écoute et respectueux de leurs équipes. Attention : il ne s’agit pas de prodiguer une reconnaissance excessive et systématique. Plutôt d’adopter une attitude naturelle et spontanée.

Quand votre bureau révèle votre personnalité…

« Dis-moi comment ton bureau est rangé, je te dirai qui tu es. » Des chercheurs, en Europe et aux Etats-Unis, ont analysé à quel point l’agencement d’un bureau pouvait être révélateur de l’état d’esprit, et de caractère, de celui ou celle qui y travaille. Résumé !

> Un bureau qui déborde : disons plutôt un ordre qui n’appartient qu’à vous. Dossiers dans tous les sens, Post-it® partout… Ca signifie ? Que vous avez clairement du mal à jeter et que vous ressentez un profond besoin de tout contrôler.

> Un bureau dépouillé : pas d’objets perso, aucune photo ni plante verte, juste le strict nécessaire pour bosser. Ca signifie ? Vous devez être froid et distant. Mais aussi sans doute précis et organisé.

> Un bureau avec un touche d’humour : un ballon de basket dans un coin, un sachet de gommes nounours à côté d’un mug à l’effigie de Batman… Ca signifie ? Vous avez un profil de « rebelle », vous aimez casser les codes. Voilà qui peut révéler une vraie créativité doublée d’une spontanéité innovante.

> Un bureau archives : sur votre bureau trône le menu du dernier lunch avec les collègues, le résumé de la réunion d’il y a 6 mois, l’invitation au team-building d’il y a 3 ans… Ca signifie ? Vous êtes le musée de l’entreprise. Solidaire, chaleureux, apprécié de vos collègues, vous manquez parfois de discrétion…

Les cyclistes travaillent plus…

Se rendre à vélo au travail aurait un impact positif sur le taux d’absentéisme et sur les performances des travailleurs.

L’ASBL Pro Velo et Transport & Mobility Leuven ont réalisé deux études sur l’impact économique du vélo en Belgique. Parmi les conclusions publiées cet été : « Trois kilomètres à vélo, trois jours par semaine, permettent de réduire le taux d’absentéisme d’un jour par an, en moyenne, par employé.» Un constat également posé aux Pays-Bas : les Néerlandais qui se rendent à bicyclette au boulot travaillent également 1,3 jour de plus que leurs collègues.

Mais promouvoir le vélo a aussi des avantages économiques. Ainsi, à Bruxelles, l’usage du vélo aurait rapporté plus de 47 millions d’euros et les employeurs bruxellois auraient épargné plus de 20 millions d’euros.

Enfin, promouvoir l’usage du vélo pour effectuer le trajet domicile-lieux de travail permettrait également aux entreprises de démontrer leur engagement et leur responsabilité sociétale auprès de leur clients et partenaires et de donner une image de société dynamique, soucieuse de l’environnement et résolument tournée vers l’avenir.

1.800 milliards d’euros d’économie grâce à l’économie circulaire

Le chiffre est impressionnant. Et pourtant étayé. Le cabinet McKinsey a en effet calculé que le développement de l’économie circulaire permettrait aux pays européens de réaliser cette jolie économie en 2030.

Soixante pour cent des matériaux de rebut ont été soit mis en décharge ou incinérés, tandis que seulement 40 % ont été recyclés ou réutilisés. Les voitures restent stationnées 92 % du temps. Nos bureaux sont occupés en moyenne 35 % à 50 % du temps même pendant les heures de travail. « L’économie européenne est étonnamment gaspilleuse dans sa façon de créer de la valeur », estime les auteurs de l’étude Growth within: A circular economy vision for a competitive Europe.

Or , selon eux, l’adoption de l’économie circulaire et une meilleure utilisation des moyens de production pourraient changer cela. Et même développer la production des ressources de 3 % par an et augmenter le PIB jusqu’à sept points avec un impact positif supplémentaire sur l’emploi. Au total, ce sont 1.800 milliards d’euros qui pourraient être économisés par an !

Cela dit, le cabinet de conseil l’admet, obtenir de tels gains ne sera pas simple et exigera un lourd investissement. Il nécessitera en outre que l’économie circulaire devienne le prochain grand projet européen d’économie politique.

Les détails de l’étude sont à lire ici.